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Stand de sensibilisation à la qualité de l’air à Montpellier
Enfin, nous avons organisé une balade sur la qualité de l’air, que le CPIE APIEU propose très régulièrement. Cette conférence déambulée, décontractée de la balade propice à l’appropriation des sujets par rapport à un évènement similaire en amphithéâtre. Le parcours passe par des points stratégiques pour parler des arbres, de la respiration, des modalités de déplacement et des systèmes de mesures de la qualité de l’air. Le projet, grâce à un appui financier de la DREAL, est de pérenniser cette excursion et de la rendre accessible à tous de manière autonome par le biais d’un site internet.
Quelles ont été les motivations pour organiser cet évènement et s’engager dans la Journée nationale de la qualité de l’air ?
La qualité de l’air est un sujet très paradoxal au sein de notre territoire. Nous n’avons pas d’industrie, des bonnes conditions aérologiques donc un état de la qualité de l’air satisfaisant en général. Néanmoins, la circulation automobile avec un soleil très présent peut se traduire par des dépassement des seuils en oxyde d’azote et en Ozone, d’où l’existence d’un Plan de Protections de l’Atmosphère sur le territoire et l’incitation à mettre en place des actions dans ce domaine.
Travaillez-vous avec des acteurs locaux pour mettre en place ces initiatives ?
Le CPIE APIEU Montpellier, une association d’éducation à l’environnement urbain, travaille depuis plus de nombreuses années avec la Métropole à la mise en place de cette journée/semaine de la qualité de l’air. Le CPIE est un facilitateur, et il est fondamental pour nous de proposer des démarches de progrès au plus grand nombre quel que soit le point de départ. Le CPIE fête ses 40 ans l’année prochaine.
Nous sommes aussi administrateur d’ATMO Occitanie à travers l’Union régionale des CPIE.
Nous collaborons également avec des associations qui réalisent des actions sur la mobilité comme la réparation de cycles. Nous avons intégré le réseau mob’in qui travaille sur les questions de mobilité inclusive.
Nous nous intéressons aussi bioindicateurs pour présenter la façon dont les plantes piègent un certain nombre de poussières et sont donc des alliés pour préserver la qualité de l’air.
Quel lien fautes-vous avec les enjeux de l’air et l’Agenda 2030 et ses 17 objectifs ?
La qualité de l’air est la qualité de l’air est un enjeu transversal. Le sujet est étroitement lié aux dynamiques du plan climat-air-énergie territorial (PCAET), aux enjeux de mobilité, de santé publique.
Au regard de l’Agenda 2030, la qualité de l’air entre dans plusieurs objectifs, de santé publique, de mobilité, de la qualité des écosystèmes à la fois terrestres et marins.
L’air est comme l’énergie, impalpable, indolore. Montrer à tous que l’air existe réellement et que 15.000 litres d’air par jour passent dans nos poumons, est un réel défi pédagogique. Il est essentiel de continuer à agir pour préserver cette ressource vitale et la synergie entre sensibilisation et politiques publiques est fondamentale, ce à quoi nous essayons de contribuer sur notre territoire.